Recherche clinique


 IDAPTE: l'intégration de
 l'activité physique dans
 la trajectoire de l'épilepsie


S'approprier la pratique sportive pour mieux vivre avec l'épilepsie


Les bénéfices de l’activité physique sur la qualité de vie et l’état de santé des malades chroniques sont avérés comme le conclut l’expertise collective de l’Inserm « Activité physique, prévention et traitement des maladies chroniques » (2019).
La question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment la déclencher auprès de personnes vivant avec une épilepsie, et surtout d’en maintenir la continuité et la régularité.
Le projet Idapte propose d’étudier les interventions en Activité Physique Adaptée (APA) préexistants au sein de l’institut La Teppe, leur intégration au parcours de soins, comme aux projets individuels de participation sociale des patients et résidents. Il s’agira d’observer et de décrire la pratique des patients et des résidents, ainsi que la nature des interventions de l’enseignant en APA et des encadrants d’un point de vue matériel et technique comme d’un point de vue relationnel.

Idapte, une collaboration inédite dans un lieu unique


Ce projet vise explicitement une meilleure articulation entre les différentes formes d’intervention en activité physique à l’institut La Teppe, de façon à favoriser les passerelles entre les secteurs sanitaire, médico-social et le milieu ordinaire.
Dans cette perspective, l’institut La Teppe, véritable laboratoire in vivo, se révèle être une structure d’application et de recherche idéale puisqu’il se fait le relai de ces trois environnements dans une même unité de lieu.

3 questions à Claire Perrin, sociologue


D’où vient l’idée de ce projet ?
Ce projet est né de la rencontre de l’intérêt de François Luigi, directeur de l’institut La Teppe, pour le sport et l’Activité Physique Adaptée (APA) et de celui de sociologues pour l’intégration de l’APA dans les parcours de soins et d’éducation. Un partenariat de grande qualité s’est rapidement développé et un projet de thèse est né qui bénéficie aujourd’hui du financement de l’ANRT.

En quoi est-il novateur ?
Il existe encore très peu de travaux sur l’activité physique dans la prévention et le traitement de l’épilepsie, et encore moins de recherche en sociologie sur la question. Il suffit de prendre connaissance de l’expertise Inserm mise en ligne en 2019 pour le constater. Or, qu’il s’agisse de l’expérience vécue par les usagers, des pratiques professionnelles ou des dispositifs inventés, il y a beaucoup à apprendre et à comprendre de cette question.

Quel est l’atout majeur de ce projet et pourquoi faut-il le soutenir ?
L’atout majeur de ce projet de recherche est de donner accès dans une unité de lieu aux interventions en APA et aux pratiques physiques spontanées des usagers, à différentes étapes des parcours de soins et de santé, tout en observant la manière dont elles engagent les acteurs et les organisations rassemblés sur le site de l’institut.

Des résultats concrets


La valorisation scientifique du projet se concrétisera par la production d’une thèse et la publication d’articles scientifiques dans des revues spécialisées sur le sport, l’épilepsie et les sciences humaines et sociales.
Les analyses produites permettront l’élaboration de recommandations qui seront regroupées et feront l’objet d’un ouvrage référentiel portant sur la pratique d’activité physique et l’épilepsie.

Commandez l’ouvrage paru : Épilepsie et activités physiques, Axel Lion, Dr Jérôme Petit


 

Chef de projet

Axel Lion, doctorant en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)

Les partenaires

Laboratoire UCB, Université Lyon 1
La thèse est co-financée dans le cadre d’un contrat CIFRE


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